La meilleure façon de compenser l'évaporation de l'eau d'un bac d'eau de mer est d'utiliser un osmolateur. Il s'agit d'un dispositif qui ajoute automatiquement de l'eau douce (osmosée) en cas d'évaporation. Ainsi, un capteur de niveau détecte la baisse du niveau d'eau et active une pompe à eau située dans un réservoir d'eau. L'eau est déversée à faible débit afin de ne pas perturber l'écosystème. Dans le cas d'un nano-récif, il est encore plus important de disposer d'un osmolateur, car l'évaporation est importante par rapport au volume total du bac. Les variations de densité sont à éviter au maximum : le niveau de l'eau doit donc rester constant. Après avoir vu les prix des osmolateurs du commerce (exemple, celui de la célèbre marque Tunze : 165,30 euros), je me suis donc lancé dans la réalisation d'un osmolateur maison. Mais je ne suis pas le permier, il existe de nombreux articles sur le net qui montrent comment faire. Ainsi la pompe à eau submersible est utilisée dans presque tous les articles trouvés : elle a l'avantage de fonctionner en 12V, d'être compacte et de coûter moins de 13 euros. J'ai toutefois personnalisé le montage en choisissant un capteur de niveau de qualité (interrupteur flottant Gentech VCS-08), en espérant qu'il tienne plus longtemps dans l'eau de mer qu'un capteur d'entrée de gamme. Il m'a malheureusement coûté 16 euros. J'ai décidé d'en mettre qu'un seul, malgré plusieurs articles qui en mettent deux en série pour plus de sécurité (si un capteur se bloque). J'ai également rajouté un voyant bleu lumineux 12V, connecté en parallèle sur la pompe qui s'allume lorsque celle-ci fonctionne. Le montage électrique se fait entièrement en 12V, ce qui est l'idéal d'un point de vue sécurité.
Le montage électrique n'a pas posé de problème particulier. J'ai utilisé de la gaine thermorétractable pour masquer les connexions des fils électriques. Pour maintenir le capteur au dessus du bac, j'ai utilisé une attache de pompe Fluval en PVC, que j'avais en stock (cette attache dispose d'une vis de serrage : pratique !). J'y ai collé une petite plaque où j'ai disposé le voyant lumineux et le capteur.
La pompe submersible s'est révélée assez puissante (elle fait 600 L/h à 0 m). L'utilisation de matériel d'arrosage automatique est l'idéal ici. Par contre, attention de ne pas utiliser ce matériel hors du réservoir ou du bac, parfois, ça fuit un peu...
La photo ci-contre montre le montage de sortie de la pompe à eau à l'aide d'un tube en PVC, un réducteur en T Gardena et un bouchon Gardena. La remontée de l'eau se fait donc sur du tuyau 4,6 mm jusqu'à l'aquarium. En fin de tuyau, j'ai rajouté un goutteur fin de ligne Gardena 2 L/h. Cet accessoire est excellent et réduit considérablement le débit ! Il dispose d'un régulateur de pression et supporte jusqu'à 4 bars, pas mal ! La distribution d'eau en goutte à goutte est l'idéal pour un osmolateur sur nano récif.
Finalement, j'ai installé le réservoir d'eau (bouteille de 5L d'eau minérale). L'eau que j'utilise est de l'eau minérale sans nitrate (< 1 mg/L)... je peux me le permettre car ca n'est qu'un nano récif. Je compte tenir au moins 1 mois avec une bouteille. De plus, l'eau minérale apporte un complément de minéraux (calcium, magnésium...) nécessaires au développement des invertébrés et coraux.
Voilà, simple et efficace... maintenant il faut voir s'il tient dans le temps et si j'ai pris la bonne décision en n'utilisant qu'un seul capteur. A suivre...
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